Hadrien Feraud

Hadrien Feraud was born on the 16th of august 1984 in Paris. Very early, his parents move to the suburbs where he will spend the first years of his life in a family where music plays a very great role. His parents who are musicians, immerse him very young in various musical environments: rock'n'roll, blues, funk, new wave, traditional, jazz etc.
Young, very attracted by the cinema, Hadrien shows to be very receptive with film scores. To wards the age of 8/9, his father introduces him to the guitar, but he shrinks in front of the instrument. The drums attract him much more and the bass causes curiosity as well . Then to wards twelve, after listening to Jaco Pastorius, he has a deep revelation as well as for the group Weather Report.
At that time he explores, deepens and integrates with passion the entire work of Jaco Pastorius and Weather Report becomes his bible. In the years which follow, Hadrien discovers other bass players such as: Dominique Di Piazza (who will become a friend), Victor Bailey, Christian McBride, Anthony Jackson, Matthew Garrison, Gary Willis, Richard Bona, and he widens his musical universe listening to other different instrumentalists: Michael Brecker, Wayne Shorter, Joe Zawinul, Bireli Lagrene, John McLaughlin, Sylvain Luc, Jean Pierre Como, Thierry Eliez.
In 2001 Christian Pegand (organizing concerts for John McLaughlin and Bireli Lagrene among-others) invites him to play at the concert bass contre bass organized by the funds of SACEM in the memory of the double bass player François JENNY-CLARK. Surrounded by Bireli Lagrene and Sylvain Luc at the guitars and Franck Agulhon on drums, Hadrien will make a noticed apperance. Also invited to this evening, were, Richard Bona, Garcia Fons, Dominique Di Piazza, the Moutin's brothers etc.
In 2002, via Bireli Lagrene, he becomes acquainted with Jim and Jon Grandcamp, two brothers originally from Strasbourg. Jim at the guitar, Jon on drums and Hadrien, create a power trio of shock: Le Cartel. The group is invited by Bireli at the night of the musicians, evening given in le Trianon Palace in Paris. Le Cartel will play on various stages of the capital, in France and abroad . Eager to meeting other bass players, he takes part in some contests as the EURO BASS DAY which proceeds in Verona (2003) and for which he will be finalist ; as well as in the French national contest Haut les basses (2004) of which he wins the first prize.

From 2003, he plays with many experienced musicians: Rido Bayonne - Sheik TIDIANE - Marc Berthoumieux - Jean Marie Ecay - Mokhtar Samba - Dominique Di Piazza - N'GUYENE LE - Thierry ELIEZ - Flavio Boltro - Paban Das Baul - Bireli Lagrene - Andre Ceccarelli.

In 2004 Hadrien undertakes the compositions of his musical project and in parallel continues with night life in clubs.In 2005, John McLaughlin invites him to play two tracks on his album Industrial Zen. It is a magical meeting.
In 2006, Hadrien finalizes his own album surrounded by prestigious musicians.
In 2007 Hadrien's album has been released and it got some very nice chronicals.

Hadrien Feraud

Hadrien Féraud
Fou de travail et de Jaco Pastorius, Hadrien Féraud fait partie de ces musiciens extrêmement précoces et talentueux. À l’âge de 17 ans il se fait déjà remarquer par sa virtuosité et ne tarde pas à intéresser de prestigieux artistes comme John Mc Laughlin qui dit de lui à propos de l’enregistrement de son album Industrial Zen « ..Il me rappelle Jaco Pastorius avec sa manière de toujours trouver l’espace idéal… » Guitariste magazine 2006. « ..c’est pratiquement le nouveau Jaco Pastorius ! Je l’ai entendu jouer et je l’ai appelé immédiatement pour l’inviter sur mon projet. Il est venu et a joué le titre de façon magnifique… » Jazzwise magazine juin 2006

BIO :
Né d’une famille de musiciens, Hadrien Féraud, enfant, voulait devenir acteur. Un rêve qui s’impose à lui parce qu’il s’immerge pendant des heures dans des musiques de films. Sans le savoir, il s’initie à son insu aux harmonies raffinées de Debussy – l’antichambre du jazz - et à la sonorité troublante de l’archet sur la corde.

Il vient d’avoir 12 ans quand son père lui offre un disque de Jaco Pastorius, « The Birthday Concert », en lui glissant à l’oreille que ce bassiste est le plus grand. Hadrien, subjugué, découvre un son de basse inouï, inconnu auparavant, qu’il se repasse en boucle sans pouvoir s’arrêter. Sa décision est prise : il faut absolument qu’il joue comme ça ! Une révélation brutale mais fondamentale, qui fera de lui, 10 ans plus tard, l’un des plus jeunes virtuoses de la basse électrique de l’Hexagone.

On peut se demander d’où vient cette passion d’Hadrien pour Jaco Pastorius ? Pourquoi est-elle instantanément si dévorante ? Quel déclic secret a bien pu le pousser à s’enfermer des jours entiers dans sa chambre pour retrouver, en autodidacte surdoué, l’intégralité des traits de génie qui ont terrassé tant de bassistes chevronnés ?

Toujours est-il qu’en 1997, imiter « le plus grand bassiste du monde » - titre autoproclamé de Jaco – devient l’unique credo d’Hadrien Féraud. À force d’acharnement, de mois passés à le copier parfaitement, à retrouver ses inflexions les plus charnelles, son phrasé le plus intime, cette pulsation magique qu’il savait insuffler à sa basse, Hadrien parvient, en 4 ans, à devenir le double de Pastorius. Il réussit à se glisser dans sa peau, à être son jumeau.

Dès ses premiers concerts, Hadrien se fait remarquer et adopter par Biréli Lagrène, qui détecte en lui un superbe potentiel. La suite démontrera que l’instinct de Biréli ne l’avait pas trompé. Pour preuve, à 22 ans, Hadrien a déjà réussi à poser les solides fondations d’un immense avenir musical. En l’écoutant sur son premier disque, où son éblouissante virtuosité bondit à chaque morceau, on devine qu’il ne va pas s’arrêter là. Qu’il garde en réserve l’envie de nous surprendre. D’ailleurs, il s’est déjà affranchi de l’influence de son maître, pour donner à son instrument sa propre voix, seul moyen de trouver sa voie propre. Celle-ci prend sérieusement forme, au fil de ses rencontres avec des musiciens prestigieux : Sylvain Luc le conseille et apprécie sa musicalité ; Jean-Marie Ecay le coache et l’encourage ; Dominique Di Piazza, son frère de basse, le stimule et le respecte.

En 2007, tout semble s’accélérer pour le jeune prodige : il enregistre avec John McLaughlin deux magnifiques morceaux, « Senor C.S. » et, logiquement, « For Jaco », avec le saxophoniste Bill Evans, le batteur Mark Mondesir et le claviériste-batteur Gary Husband. McLaughlin, ravi qu’il ait participé à son album, lui a demandé de le rejoindre pour sa tournée américaine. Chick Corea apprécie beaucoup les envolées lyriques et la sonorité fluide d’Hadrien Féraud et l’invite à enregistrer tout un album en trio, avec Richie Barshay à la batterie, intitulé « Brooklyn, Paris to Clearwater ».
Hadrien multiplie les collaborations en 2008, puisqu’i participe à l’album « Floating Point » de John McLaughlin, qui sort en avril 2008, et rejoint le guitariste pour ses tournées européennes. Il enregistre également un album électrique avec Biréli Lagrène qui sort à l’automne 2008.

Sans aucun doute, la basse électrique vient de se trouver un nouveau héros, et même un nouveau héraut, qui annonce le futur radieux de cet instrument désormais reconnu à sa juste valeur.